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jpguillaume

La friche industrielle, nouvel eldorado pour les promoteurs et les constructeurs ?




Le Zéro Artificialisation Nette (ZAN) soulève de nombreuses protestations de la part des professionnels de la logistique, qui voient dans cette mesure, un obstacle à leurs futurs projets immobiliers. 


Aux antipodes de ces protestations, d’autres considèrent qu’il est indispensable de réduire l’artificialisation pour arriver à une neutralité totale en matière d’utilisation des sols à l’horizon 2050. Ces deux approches sont-elles fondamentalement irréconciliables ? 


Pas du tout, affirme le contractant général GSE fermement convaincu que les friches représentent un potentiel énorme pour la requalification des espaces urbains. « Plus de 10 000 friches non reconverties sont répertoriées par le CEREMA et un grand nombre de friches supplémentaires non répertoriées existent », révèle Amiel Boullemant expert GSE


Un constat que le spécialiste pondère aussitôt en rappelant que chaque année 24 000 hectares de sols naturels et agricoles sont artificialisés : « il est peu probable qu’une telle surface soit disponible en friche ». 


Par ailleurs les friches sont souvent logistiquement mal situées et inadaptées en termes de surfaces et d’accessibilité.


De plus leur réhabilitation implique de nombreuses étapes et de multiples compétences : dépollution, déconstruction, désamiantage puis mise aux normes. 


Alors, si pour toutes ces raisons les friches ne peuvent combler la pénurie de foncier, une solution s’impose : la construction verticale. C’est une autre piste avancées par GSE qui revendique un « haut niveau » d’expertise dans ce domaine. 


A titre d’exemple le constructeur évoque la plateforme logistique Paris Air2, au cœur du port de Gennevilliers ou encore le bâtiment logistique de 4 niveaux situé à Augny près de Metz, construit pour un leader mondial du e-commerce. 


D’autres exemples auraient pu être cités comme la plateforme à étages avec rampe d’accès pour les camions située Boulevard Ney à Paris. Mais celle-ci a été construite… en 1976. 


Preuve qu’il est parfois possible de penser l’avenir en s’inspirant des expériences du passé.


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